Soir de déprime… Comme toute la journée… Mais demain on recommence !

Quelle belle aventure nous avons vécue ! Depuis des mois maintenant, nous organisons l’activité, nous arpentons les rues avec mes camarades, sur le terrain, à débattre, à convaincre et à rassembler. Nous nous sommes trouvés, retrouvés pour certains. J’ai rencontré des gens extraordinaires avec un cœur gros comme ça et des valeurs, celles qui sont miennes. Pendant cette campagne, nous les avons partagées !

Hier soir, c’était compliqué. Nous avions prévu de faire la fête. Au lieu de ça, nous avons compté, échafaudé des plans, cherché des stratégies, essayé de comprendre, pour finir sonnés par l’incompréhension de l’extrême droite qui a progressé de 2,2 millions de voix. Énorme, incompréhensible, stupéfiant…

Hier soir, pour me remonter le moral, j’ai parlé à mes amis de Paris ! Philippe a pris le temps, au milieu de la nuit, de me raconter Stalingrad, la tristesse mais surtout la joie du score que nous avons fait ! Les sourires aux lèvres et le plaisir d’être tous ensemble.

Vous vous rappelez le contexte de la petite cervelle ? Mais si !!!! Une question sur la réouverture des maisons closes posée par un jeune journaliste stagiaire ! Et le « teut teut teut teut » qui a suivi… Puis le « petite cervelle » au journaliste ! C’était un beau début de campagne ! Hier soir en bonus, j’ai eu le grand honneur de me faire traiter de « petite cervelle » de militante ! Comme une façon de rendre la pareille, cet immense honneur là, je le dois à un journaliste ! Et ça m’a fait marrer bien sûr !!! Parce que j’apprécie vraiment le journaliste en question, même si il faudrait se méfier des journalistes (je sais…) mais je suis sûre que je ne me trompe pas.

Hier soir, comme nombre de mes camarades, j’ai reçu le coup de massue du score du Front National (heureusement aujourd’hui, il a perdu 2 points…). Et je ne pensais qu’à ces résultats, jusqu’à « Petite cervelle de militante » !

Ce qui est heureux, c’est que même avec ce journaliste là (qui voudrait faire encore mieux au boulot je crois, mais qui ne peut pas à ce que j’ai cru comprendre à cause d’une histoire de quiche, bref… peut être un jour on en parlera… ) je partage ces mêmes valeurs que j’ai défendues avec mes camarades. Je sais qu’il milite à sa façon, parce que vouloir faire de l’info de qualité, c’est aussi ardemment militer.

Je me suis donnée une journée complète, une journée pendant laquelle j’ai repassé tous les chiffres, j’ai tout calculé dans tous les sens et au-delà de la colère qui m’anime (et me fait avancer) j’ai vu les magnifiques résultats de notre mobilisation, de notre belle aventure ! Alors oui, militante je suis, militante je resterai aussi. Parce que tout se gagne sur le terrain ! Oui, si fière d’être militante que, jusqu’à la révolution citoyenne, je ne lâcherai rien !

Dès demain, Hasta la Victoria !

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