26 septembre 2010
Je vais bien, ne t’en fais pas trop…
J’ai eu tout tes messages, tes conversations matinales sur Facebook, pour me demander si ça allait bien « ce matin ». J’ai lu tes petits mots gribouillés, tes sms, tes mails pour me convaincre qu’il ne fallait pas que je me laisse emmerder par le reste du monde, si petit, médiocre et insignifiant soit-il.
Ton inquiétude m’a touchée, émue parfois de voir que tu tenais à moi de cette façon là. J’ai été étonnée de ça, de voir que finalement tu comprenais, que tu me soutenais.
J’ai apprécié pouvoir en parler avec toi autour d’un simple déjeuner, entre deux larmes que j’essayais de retenir pour pouvoir tout te raconter.
Je vais bien, ne t’en fais pas. Voilà ce que je devrai me dire. Voilà ce que je devrai te dire.
Peut-être qu’il ne faudrait pas que je te dise aussi que j’ai une boule dans le ventre depuis des heures à la simple idée que l’on est bientôt demain. Cela ne m’aidera pas de te dire ça. Cela ne m’aidera pas de te dire que déjà je n’en peux plus, que je voudrai retrouver ma liberté.
Mais demain, je vais y aller et je me forcerai à supporter encore ce que depuis des années je ne supporte déjà plus. Et puisqu’il faut faire semblant, je le ferai. Mais jusqu’à quand ?
En attendant, je ne peux dire que cela : je vais bien, ne t’en fais pas trop.
Merci de t’être inquiété… ça compte pour moi.